MOHAMED-ABDI Kamansha

Consultations au cabinet

  • Introduction

Vous trouverez ci après un développement sur chaque thérapie que je propose, avec un lien pour aller directement sur celle qui est susceptible de vous intéresser. A savoir: thérapie de l’adolescentthérapie de l’adultedemande de psychanalyse et thérapie de couple.


Thérapie de l’adolescent

Définie comme une phase de changements, autant physiques que psychiques, l’adolescence se ressent autant comme une « crise », par les conflits qu’elle peut induire avec l’entourage, qu’une phase de « transition » vers une certaine autonomie à venir.

Les raisons qui amènent un adolescent à vouloir commencer une thérapie sont multiples et diversifiées: conflits et opposition trop omniprésents dans le cadre familial, difficultés scolaires et/ou relationnelles, la manifestations d’affects puissants (angoisses, stress, agressivité) qu’il est complexe pour l’adolescent de pouvoir apprendre à gérer seul, ou encore, des questionnements personnels sur la vie et l’orientation qu’on souhaite lui donner… pour ne citer que celles-ci.

Concernant la thérapie en elle-même, il me semble crucial pour l’adolescent de se créer un espace de parole, qui s’échappe de la dite « emprise parentale ». Que la demande de thérapie soit faite par un parent inquiet, ou par l’adolescent lui même, mon premier travail de thérapeute sera de créer une relation de confiance avec lui, afin qu’il puisse considérer pleinement l’importance de ces moments d’échange. Une présence neutre et extérieure aux cocons familial, scolaire et amical offre à l’adolescent la voie à ses propres cheminements psychique, idéique et critique sur ce qu’il ressent. Par ailleurs, entreprendre une thérapie s’entend dans une volonté consciente et inconsciente de questionner la solidité de ses acquis et de ses capacités, dont les enjeux psychiques peuvent être déterminants pour son avenir d’adulte.

Le cadre thérapeutique doit véritablement permettre à l’adolescent de pouvoir se construire un espace à lui, qui lui est dédié, pour une découverte de soi et où il peut lui être possible d’apaiser les conflits internes et externes qu’il ressent et s’apporter un mieux être psychique.

En ce sens, ce type de thérapie doit être la plus autonome possible: il sera reçu en premier et nous définirons ensemble le travail à mener. Le besoin étant, je ne recevrais ses parents qu’avec son accord.


Thérapie de l’adulte

La thérapie pour adulte, je l’entends sous deux formes distinctes mais qui peuvent se rejoindre en fonction du désir évolutif du patient. Je propose de la thérapie dite de « soutien », et une thérapie plus profonde, communément appelé une analyse.

Psychothérapie de soutien

Que cela soit à la faveur d’un événement de vie particulier ou d’un mal-être plus global, la psychothérapie de soutien vise à offrir un espace de parole sur une problématique relativement bien identifiée.

Une thérapie de soutien s’axe essentiellement sur le présent, l’actuel de la vie sociale, familiale et/ou professionnelle de l’individu, sur ses émotions, un sentiment de perte de confiance en soi ou dépréciation, de doutes… En thérapie de soutien, il s’agit avant tout de vous soutenir dans vos difficultés diverses et vous conduire  à une dynamique de compréhension des différentes causes qui entravent votre désir d’aller mieux.

Cette première identification des problématiques ressenties et la prise de conscience de leurs influences est déjà un pas thérapeutique. C’est une thérapie qui se veut manifestement plus soutenante et plus « active », qu’une thérapie analytique. La thérapie de soutien peut être relativement rapide en fonction des problématiques qui sont abordées. Mais elle peut aussi constituer une ébauche d’un travail sur soi plus conséquent et profond, ouvrant ainsi la voie par exemple à une thérapie d’orientation analytique.

Psychothérapie analytique

La psychothérapie analytique tend à aller plus loin dans la compréhension de soi. Elle est de toute évidence un travail qui demande plus de temps et d’investissement personnel, pour obtenir davantage de réponses à son mal être personnel ou ses questionnements.

Elle est une exploration interne de soi, qui permet de pouvoir aborder et traiter des souffrances plus anciennes et souvent mises sous silence quant à leurs origines, associées à des symptômes répétitifs et gênants, dont il nous est compliqué de se défaire.

Retenez que le symptôme fait sens, il n’est pas là « par hasard », il vient traduire un compromis (qui peut être contraignant) entre deux parties contradictoires de nos éprouvés psychiques. L’enjeu n’est pas de le faire disparaitre d’emblée, mais de comprendre ses manifestations et d’identifier la source psychique qui a fait émerger ce symptôme. « Comprendre » n’est pas mince affaire, car ce processus sous entend de devoir lutter contre ses mécanismes psychiques inconscients, laisser une place à l’écoute d’une certaine vérité sur soi même et les articulations diverses de notre psyché.

En cela, une psychothérapie analytique peut être longue, mais elle se veut soutenante et bienveillante dans cet accompagnement de l’exploration de soi. En s’accordant cette interprétation progressive du (des) symptôme(s) et de son origine, il est possible de pouvoir s’en délester, et d’obtenir un mieux être psychique véritable et durable.

         Demande de psychanalyse.

Les motifs et cheminements qui conduisent à aller consulter pour une psychanalyse se présentent sur un large éventail de possibilités.

Dans certains cas, la psychanalyse peut se proposer au patient, des suites d’un premier travail opéré en psychothérapie; elle s’envisage alors pour lui faciliter l’accès à d’autres aspects de son travail thérapeutique engagé. En ce sens, la psychanalyse est un autre prisme d’approche des contours et du contenu de la vie psychique, elle se défait des échanges en face à face pour laisser pleinement place à l’expression de la vie interne du sujet face à lui même.

Mais, l’envie de faire une psychanalyse se présente aussi, comme quand on souhaite entreprendre une thérapie. Cette idée est animée par exemples, par le fait qu’on réalise que nous faisons face à des difficultés complexes à surmonter seul, ou par volonté personnelle de vouloir explorer son monde interne afin de se découvrir davantage. Elle ne demande pas d’avoir été suivi auparavant, mais elle relève d’un choix personnel de thérapie, la « cure par la parole ».

La demande d’une psychanalyse ne requiert pas de dispositions préalables, hormis de parler la même langue que son psychanalyste. Elle est donc accessible à tous, cependant, je précise qu’elle n’est pas faite pour tout le monde dans la mesure où elle exige un certain rapport à la parole et à la vérité.

Je rappelle par ailleurs, que l’enjeu de la psychanalyse pour l’analysé est de pouvoir se libérer d’obstacles (réels, imaginaires et fantasmatiques) qui l’empêchent de pouvoir vivre pleinement sa vie. Le travail analytique repose véritablement sur la qualité de la relation entretenue avec son analyste: il est fondamental que vous sentiez votre analyste disponible, bienveillant et à votre écoute, pour entamer votre cure dans les meilleures conditions. Une cure analytique décline plusieurs phases dans l’introspection qu’elle induit, tantôt exaltante et satisfaisante, tantôt perturbante et déconcertante… C’est pour cela que la relation avec votre analyste reste essentielle à votre exploration psychique de vous-mêmes. Vous devez sentir que votre parole peut être pleinement libre et reçue.

En outre, je rappelle que la psychanalyse n’a pas la vocation de « guérir », mais d’apprendre à vivre plus en adéquation avec ses désirs et donc avec soi même. Si elle est menée à bien, l’analyse offre au patient des réajustements psychiques afin d’opérer une transformation existentielle et durable. Au fur et à mesure des séances s’engage la phase d’analyse où s’élabore par la parole et dans la relation avec l’analyste, les différents éléments qui constituent l’histoire singulière du patient.

Il est vrai que d’entreprendre une analyse prend du temps. Cette cure suggère diverses étapes psychiques de déconstruction, (re)construction et réajustements, qui mettent du temps à s’élaborer et à se consolider pleinement. Cependant, tout sujet n’abandonne pas par simple volonté (et en peu de temps), ce qu’il a parfois mis toute une vie à mettre en place (rapport au monde, aux autres, ses interprétations et ses mécanismes de défense psychique). En cela, la cure analytique avance à la vitesse du patient et au temps et l’espace accordés à la cure dans sa vie. C’est un paramètre que vous devez prendre en considération lorsque vous débuter une analyse et pour pouvoir en apprécier ses bienfaits.


Thérapie de couple

Tout comme la thérapie individuelle, elle est une démarche répondant au désir de s’affranchir d’une souffrance, d’une certaine détresse…

Manque de communication, conflits, insultes, arrivée d’un bébé, infidélités sont tout autant de facteurs contribuant à mettre à mal une relation de couple. Bien que la thérapie de couple soit généralement envisagée pour des couples « en crise », elle peut également aider les couples ayant de légers problèmes de communication ou des disputes fréquentes,  perturbant leur quotidien. D’ailleurs, très souvent dans ce cas, quelques séances suffisent à pouvoir redynamiser le couple.

Il est donc erroné de penser qu’il faut nécessairement être au bord de la rupture pour envisager de consulter.

La demande d’une thérapie de couple se cristallise autour d’une volonté conjointe pour les partenaires, de renouer le lien et donner du sens à la valeur de leur couple. Il en va de l’implication de chacun des partenaires du couple pour que la thérapie puisse véritablement fonctionner : c’est même l’élément fondamental.

Ainsi la thérapie en couple est un espace dédié au couple pour faire cette analyse de leur relation et de ce qui la constitue. Elle brasse autant ce qui y est épanouissement, que ce qui peut y être cause de souffrance. Le thérapeute les accompagne dans l’exploration des profondeurs de la relation afin de démêler les principaux problèmes qui se jouent. La thérapie est un moyen d’identifier un/des problème(s) et de trouver une solution adaptée et durable.

Il s’agit aussi de réintroduire une communication et une écoute plus saines afin de dénouer des noeuds possiblement pathogènes et donner un nouvel essor à la relation. Dans cette optique, l’enjeu est alors de comprendre pour chacun des partenaires, comment se sont constitués ces nœuds et quels en sont les impacts dans le quotidien du couple. L’analyse du couple passe également par la compréhension des symptômes (amenés généralement sous la forme de plaintes et de reproches) et leurs articulations et impacts au sein du fonctionnement du couple et de l’individualité de chacun des partenaires.

Enfin, je précise que la thérapie de couple n’a pas pour but d’éviter la séparation « coûte que coûte » mais plutôt de trouver la solution la plus adaptée au couple qui l’entreprend.

En cela, si au détour de la thérapie se profile la rupture, l’analyse peut permettre au couple de se séparer de manière plus sereine, en évitant toute rancœur, agressivité ou haine entre les deux partenaires. Même si cette issue peut effrayer, et cela se conçoit, ne pas consulter par peur de la séparation n’empêchera pas d’y aboutir si rien n’est entrepris…